Novembre... Résidence action/théâtre/poésie à l'Oreille Qui Traîne - Lieu de Fabrique et d'Expression les 24/25 et 27 novembre.
1ères Etudes Valdés, où Silvia Morini, actrice/chanteuse, mettra au point le montage d'actions autour de l'Eros et de sa poétique. Accompagné chemin faisant par Louise Féron, Patrick Verschueren et Holi (liste non exhaustive). Avec le soutien de la Fabrique Ephéméride (Léry 27) et des Arts Emouvants (Paris 75).
Chantier Ouvert aux Publics ven. 27 nov. dès 14:30 MJC Rouen Rive Gauche place des Faïenciers M° St Sever. Entrée gratuite sur réservation indispensable au 02.32.81.53.63 (Julien)
Zoé Valdès est née à La Havane en 1959, où elle fait ses études. Elle vit à Paris depuis 1995. Son œuvre est traduite dans une vingtaine de langues. Elle écrit des romans et des recueils de poésie. Elle s’intéresse également au cinéma en écrivant des scénarios, en produisant et en réalisant des films. Plusieurs fois primée, elle a obtenu le premier prix de poésie Roque Dalton et Jaime Suarez Quemain avec son livre Respuestas para vivir, à Mexico en 1982.
UNE OBSCURE PRAIRIE ME CONVIE……
Poèmes choisis d’après « Une Habanera à Paris » de Zoé Valdés
Etudes du corps poétique
Ce projet de création est né du désir d’explorer l’Univers de l’Eros à travers le spectre poétique et le corps d’une femme. Ma recherche s’est orientée vers une écriture contemporaine, ce fut une sorte d’impératif par rapport à des questionnements sur la dialectique entre l’intime et le social, ses interrelations, mais aussi une profonde exigence d’être ici et maintenant.
Dans notre culture occidentale, le corps est surexposé, réduit à un objet de consommation, tout comme notre intériorité, qui s’est aplatie sur un extérieur de plus en plus uniforme, nous vivons dans une Hyper-réalité (1), nous assistons à un phénomène de saturation. Baudrillard dénonce la fin de tout univers symbolique dans tous les domaines du vivre social et individuel, c’est dans cette exacerbation du réel que l’homme a cru trouver sa libération, mais sur cette voie il n’a fait qu’affirmer à tous les niveaux, y compris celui de la sexualité, le principe de productivité.
